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Les énergies fossiles en baisse à cause du COVID-19

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chute énergies fossiles

La crise du coronavirus et le confinement mondial dû à l’épidémie a entraîné la chute libre des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) plus vite que prévu. Nous vous expliquons ci-dessous les raisons de ce déclin et les prévisions des experts en matières fossiles.

D’après Kingsmill Bond, ex-analyste financier à Londres, "Le déclin final commence quand la demande atteint son sommet". Avec le coronavirus, le confinement et donc, le télétravail à échelle mondiale, c’est ce qu’il est en train de se passer.

En effet, la population mondiale n’a quasi plus pris les transports durant cette période et les grandes entreprises consommant énormément d’énergies fossiles ont fermées leurs portes pendant plusieurs semaines consécutives. Toutes ces raisons sont susceptibles d’engendrer le déclin du pétrole de manière prématurée.

Le pic de la demande de pétrole, atteint ?

Avant l’épidémie mondiale de coronavirus, les experts envisageaient la fin de la demande mondiale de pétrole pour le milieu de la décennie 2020 voire maximum pour l’année 2030.

Cependant, la crise actuelle interroge et Kingsmill Bond pense même que nous avons peut-être déjà atteint ce quota. De plus, l’AIE - l’Agence Internationale des Énergies - dévoile dans son dernier rapport que la demande de pétrole a subi une diminution d’au moins 9% depuis le début de l’année 2020. Cela signifie que le pétrole est actuellement l’énergie fossile la plus touchée par le coronavirus.

Vers une remontée du charbon ?

Bien que l’AIE encourage l’essor des énergies renouvelables, elle craint cependant une remontée de la production du charbon et ce, en partie à cause du déclin du pétrole.

Toujours selon son rapport, la chute du charbon serait donc moins conséquente que celle du pétrole (8%) et aurait déjà eu lieu dans sa totalité durant le premier trimestre 2020.

De plus, d’après Global Energy Motor, plus de 600 milliards de dollars auraient été investis pour la construction de centrales à charbon, principalement en Asie. Bien que le secteur bancaire en général se détourne de la production de charbon, jugée incompatible avec les objectifs écologiques et environnementaux, des pays tels que la Chine ont déjà entamé des chantiers. Cette dernière aurait également importé en avril dernier 22% de charbon en plus par rapport à 2019.

Enfin, certains gouvernements asiatiques, notamment au Vietnam et en Indonésie, ont mis en place des fonds post-coronavirus pour relancer les industries du charbon en difficulté.

La demande de gaz, également en chute libre

Toujours d’après le rapport de l’AIE, la demande mondiale de gaz serait également en chute libre et ce, à cause de la crise sanitaire du coronavirus et des températures hivernales plus clémentes que la moyenne habituelle. Ainsi, rien qu’en 2020, la demande aurait baissée de 4%, ce qui équivaut à une perte deux fois plus importante que celle connue durant la crise économique mondiale de 2008.

Bien que moins importante que le pétrole et le charbon, la baisse de la demande du gaz a également comme conséquence une baisse de ses prix sans précédent.

Selon l’Agence Internationale de l’Énergie, la consommation de gaz n’augmentera que de 1,5% par an et ce, jusqu’en 2025. Les conséquences de la crise du coronavirus sur le gaz auront donc un impact sur le long terme.

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